Né à La Rivière Saint-Louis île de la Réunion le 6 août 1914.
Alcide Baret est d’origine modeste son père journalier et sa mère couturière habitent à La Rivière Saint-Louis.
Il débute son parcours scolaire à l’école Hégésippe Hoarau à la Rivière Saint Louis, puis part à Saint-Denis de La Réunion pour faire l’école normale.
En 1935, il est nommé instituteur et débute à l’Étang Salé. Dix ans plus tard, il retourne à Hégésippe Hoarau.
Le 3 août 1938, il se marie à la Rivière Saint Louis avec une jeune et belle institutrice, Clélie
Fontaine, née le 15 mars 1918 et enseignant, elle aussi à l’école Hégésippe Hoarau.
Depuis l’âge de 22 ans, il compose des poèmes. Il fréquente des enseignants, poètes comme lui, Guy Agénor, Myriam Cazalou, René Hoareau, Marc Henry Pinot. C’est avec Guy Agénor que les liens sont les plus forts. Ils participent tous deux à des concours littéraires, et vont fonder ensemble la revue mensuelle littéraire, scientifique et sportive de la Réunion « Trait d’Union ».
En 1948, il obtient un deuxième prix au concours de l’A.E.A.E Association des Ecrivains et Artistes de l’Enseignement, pour son poème : Il est une île fière, recueil Primes Accords 1949.
En octobre 1949, il participe avec son ami Agénor à la sortie de la revue mensuelle littéraire, artistique, scientifique et sportive de la Réunion “Trait d’union”, diffusée en métropole et dans l’océan Indien, qui paraîtra jusqu’en août 1951.
En décembre 1949, sort son recueil Primes Accords.
Le 9 avril 1953, il devient membre associé de l’Académie de la Réunion. Il fait également partie de la très honorable Société des poètes français à Paris.
Du 19 au 21 septembre 1956, il participe au premier congrès des écrivains et artistes noirs à la Sorbonne, avec notamment AiméCésaire et Léopold Sédar Senghor.
Alcide Baret réuni un certain nombre de ses poèmes dans trois recueils, La lyre enchantée, Les voix intimes et Rêves et reflets.
Le 1er juin 1958, jour de la fête des mères, son épouse, âgée de seulement de 40 ans, décède brusquement. Elle laisse sept enfants, un garçon l’aîné âgé de 19 ans et six filles dont la dernière n’a guère que 5 ans. Alcide Baret est de santé fragile. Il ne survivra pas longtemps à son épouse. À la rentrée de septembre 1957, il ne reprend ni l’école ni la classe. Il décède le 6 décembre 1959, à l’âge de 45 ans. Il laisse une oeuvre poétique inachevée, qui devient vite introuvable.
Les plus beaux textes d’Alcide Baret se trouvent aujourd’hui réunis dans, Il est une île fière, du nom d’un de ses plus fameux poèmes.